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Fortifications de la trouée de Belfort
Fédération La Caponnière
Histoire
Au lendemain de la défaite traumatisante de 1870-1871, la place de Belfort, important nœud de communications routières et ferroviaires, est choisie, avec Épinal, Toul et Verdun pour constituer la « première ligne » du système de défense mis au point par Séré de Rivières.
La première ligne de défense, dans l’Est de la France à proximité de la frontière, est formée par plusieurs rideaux d’ouvrages. La place fortifiée de Belfort (le camp retranché de Belfort) est située entre le Fort de Giromagnyqui fait partie du rideau de la Haute-Moselle et le Fort Lachaux du Môle défensif du Lomont.
Le principe du camp retranché est la concentration de l’artillerie dans les forts permanents construits autour de la ville. La distance par rapport à
la ville correspond à la portée des canons et la distance entre les forts permet une défense mutuelle.
Le camp retranché de Belfort comprenait vers la fin du xixe siècle les forts de la première ceinture fortifiée construits entre 1793 et 1870, les forts Séré de Rivières construits entre 1874 et 1886, et de nombreuses batteries.
Forts construits entre 1792 et 1870 (composant la 1er ceinture fortifiée) :
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Fort de la Miotte (17..-1835)
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Fort de la Justice (17..-1842)
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Fort des Hautes Perches (1815-1870)
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Fort des Basses Perches (1815-1870)
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Fort Bellevue (1870) – Fort démoli début xxe siècle
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Fort des Barres (1865-1870)
Forts Séré de Rivières construits entre 1874 et 1886 (composant la 2e ceinture fortifiée, sauf les forts des Perches qui font partie de la 1er ceinture fortifiée) :
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Fort du Salbert (1874-1877)
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Fort de Roppe (1875-1877)
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Fort de Bessoncourt (1883-1886)
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Fort de Vézelois (1883-1886)
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Fort du Bois-d’Oye (1883-1886)
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Fort du Mont Vaudois (1874-1877)
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Fort des Hautes Perches (1874-1877) - Reconstruction du fort achevé en 1870
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Fort des Basses Perches (1874-1877) - Reconstruction du fort achevé en 1870
Les deux forts des Perches de la première ceinture fortifiée ont été conservés mais reconstruits par le général Séré de Rivières. La raison pourrait être la valeur stratégique prouvée lors de la phase finale du siège Denfert-Rochereau en 1870-1871.
Après le décret du 21 janvier 1887 pris par le général Boulanger, alors ministre de la guerre, les bâtiments militaires sont rebaptisés du nom d'une gloire, si possible militaire et locale. Ainsi, les forts prennent de nouveaux noms. Localement, ces "nouveaux" noms ne s'imposeront pas vraiment parmi la population.
Aujourd’hui, la plupart de ces différents sites de cet ensemble ont perdu leur usage militaire.
Une curiosité plus actuelle cependant : l'ouvrage G de la DAT datant de la guerre froide, construit en 1952 , les forces de l'OTAN l'ont occupé jusqu'en 1958. Cette base sousterraine laissée de nombreuses années à l'abandon va bénéficer de sa remise en sécurisation pour permettre l'accessibilité aux visiteurs